Toutes traces sur le territoire témoignent d’une époque, d’une situation géographique, d’un besoin ou d’un mode de vie. En effet, la forme des parcelles agricoles, des carrières et des étangs en sont les cicatrices, marquant le territoire qui témoignent d’un fait de culture. En analysant les formes actuelles vues du ciel, nous observons que ce terrain est majoritairement défini par les formes spécifiques de l’exploitation du sol pour extraire la terre des céramiques de Foshan. Le Complexe Culturel Foshan propose alors de faire cohabiter les traces de l’histoire avec une grille de structure orthogonale. La mise en présence de ces deux formes provenant de deux époques différentes propose aux visiteurs une forme physique de la mémoire du lieu. Ainsi comme projeté dans une échelle d’évolution temporelle de la ville «classique» et s’opposant à l’inexorable tabula rasa chinoise, les traces du passé organiques et non planifiées se fondent peu a peu dans la grille structurelle, orthogonale, archétype de la modernité.